Anecdotes folkloriques sur Villejust

Format Word97

Surnom
- Les Culbutants (parce qu’il sont obligés de descendre (culbuter) pour aller dans les villages voisins).

Mariage
- Si le marié n’était pas du pays des coups de fusils étaient tirés, le marié devait donner la pièce et à boire à ceux qui tiraient.
- Une soupière était offerte à la mariée.
- Les souliers de la mariée étaient brûlés le lendemain des noces sur un petit bûcher de paille en signe d’adieu de la mariée à sa vie de jeune fille.
- Un charivari aux vieux était organisé. On chantait alors :

C’est la mère Tobis
Qu’est la nourrice
Elle a du lait comme une souris
Charivari, charivari ...

Funérailles
- Un enterrement fait un dimanche ou un vendredi est toujours cause d’une mort dans la quinzaine qui suit.

Deuil aux ruches
- Si on ne fait pas le deuil aux ruches, l’essaim crève.

Carnaval - Carême
- Autrefois on brulait un mannequin de paille à cette période

Semaine Sainte
- Les enfants de cœur n’employait aucun objet bruyant

Fêtes agraires
- La couronne que l’on accrochait au mai, devait être tressée. Le calvanier des champs tenait le mai sur la voiture.

Météorologie populaire
- Quand il tombe de l’eau le premier de la lune , il pleut 21 jours plus tard.
- Février empli les fosses et Mars les sèche.
- Quand il pleut à la Saint-Médard, il tombe de l’eau 40 jours plus tard.
- Saint Barnabé, huit jours après, lui coupe l’herbe sous le pied. (Ce que fait Saint-Médard, Saint Barnabé le défait). Et s’il n’a pas réussi, c’est Saint-Gervais qui y met les arrêts.

Croyance populaire
- Des bergers sorciers à Villejust autrefois.
- Avant la dernière guerre, un colporteur venait chaque année dans le pays. On le nommait le "bon Saint Hubert ". Il vendait des bagues et des colliers pour les enfants. Ces bagues et colliers étaient, à la demande du client, apposés sur des petites statuettes que le " bon saint Hubert " avaient avec lui. Ainsi les bijoux possédaient un pouvoir thérapeutique et préservait notamment de la rage, des convulsions et des maux de dents.
- Un enfant né difforme, vit son infirmité attribué à un crapaud qui se serait caché sous le seuil de la maison de ses parents.

Médecine populaire
- Pour se protéger des engelures et des gerçures il faut se frotter avec la première neige.
- Il y avait autrefois à Villejust une femme qui guérissait les chancres par prières. Une autre qui guérissait la cataracte par une prière magique.

Comptines enfantines

Les titres des ces comptines sont tirés du livre de Emil Bodmer " Empros "
Anzâhlreime der Franzôsichen Schweiz - Halle (Salle) Karras, Kröber-Nietschmann, 1924 § ( Villejust, p. 376)

Belle pomme d’or
La révérence
Il n’y a qu’un Dieu
Qui nous mène en France ?
Adieu mes amis
La guerre est finie
La plus belle sortira dehors


Tirées du livre de Claude et Jacques Seignolle " Le folklore en Hurepoix, Mœurs et coutumes en Ille de France ".
Ce livre est paru aux éditions G.-P. Maisoneuve et Larose en 1978 d’après l’édition originale écrite en 1936.
ISBN 2-7068-0661-3