Lambert de Villejust

 

Le lévrier est le symbole de la fidélité

 

« De gueules au lévrier d'argent assis sur une terrasse de sinople »

Intendant de la Maison de la Reine et Trésorier de France.

 

« AMICIS ET MIHI » (pour mes amis et moi)

 

Il s’agit de Jean Philippe Hyppolite LAMBERT. En 1749, il assiste au Baptêmes des cloches de l’église de Villejust.

 

« L’an 1749 par moy curé soussigné ont étés bénites

Les deux cloches de cette église la grosse pesant

Quatre cent soixante dix neuf livres[i] la petite

Pesant trois cent quarante livres.

La première nomée Gabrielle Jeanne ayant été

Tenue par Dlle(demoiselle) Gabrielle Jeanne Duquesne dame

De la terre et seigneurie de Villejust et autres

Lieux veuve d’Antoine François de Jollibois

Ecuier Maréchal des logis du Roy et par

Mre (Messire) Jean Philippes Hyppolites Lambert Chevalier

Comer (Commandeur ?) du Roy President Trésorier de France

Général des finances et gran voyer(voyeur) en la

Généralité de Paris son gendre ,… »

 

 

En 1773 Il est nommé dans les actes officiels « Messire Lambert, Seigneur de Villejust ».

La symbolique héraldique du Lévrier

Chien de forme gracieuse, représenté courant, passant ou rampant, il est toujours colleté. Lorsque le levrier est figuré sans collier, on le nomme Levron.

D’après l’Alphabet et figures de tous les termes du blason
L.-A. Duhoux d’Argicourt — Paris, 1899

 

LÉVRIER, subst. masc., chien de chasse qui paraît courant dans l’écu, ayant un collier au col. Lorsque le Lévrier est passant ou rampant, on doit l’exprimer en décrivant les armes.

Deux Lévriers ne sont pas ordinairement, comme quelques modernes l’ont dit, affrontés et rampants, ni trois l’un sur l’autre ; c’est une erreur que nous jugeons à propos de rectifier ici. Le Lévrier n’a d’autre distinction particulière, que celle de paraître courant, comme le lion d’être rampant, le léopard marchant, etc. ; lorsqu’il y a plusieurs Lévriers dans l’écu, leur position est comme celle de la plupart des autres animaux et meubles deux : sont l’un sur l’autre ; trois sont deux en chef et un en pointe ; on doit exprimer leur position lorsqu’elle est différente.

Le mot Lévrier vient du latin leporarium, ii ; garenne, parc, où l’on tient des lapins, des lièvres, à cause de l’instinct du Lévrier à courir les lapins et les lièvres, leur faire la chasse.

On dit du Lévrier, colleté de son collier, quand il est d’émail différent ; bordé et bouclé de ce collier, quand ses rebords et son anneau sont pareillement d’un autre émail,

Le Lévrier est aussi quelquefois lampassé, allumé et armé d’un autre émail.

d’Izarn de Fraissinet, de Valady, en Rouergue : d’azur, au lévrier d’argent, au chef du même, chargé de trois roses de gueules.

de Cambefort, en Velay : de gueules, au lévrier rampant d’argent, colleté d’or.

de Brignac de Montarnaud, en Languedoc : de gueules, au lévrier rampant d’argent, colleté du. champ.

de Vergèzes d’Aubussargues, en la même province : d’azur, au lévrier d’argent, colleté de gueules, cantonné de quatre roses du second émail.

de Navailles de Labattut, en Béarn : d’azur, au lévrier d’argent, colleté de gueules, accompagné de trois molettes d’éperon du second émail.

de Ravel de Puycontal, en Provence, originaire de Florence : d’azur, au chevron d’or, accompagné en chef de deux roses du même, et en pointe d’un lévrier d’argent

le Preud’Homme de Fontenoy, en Lorraine : de gueules, à trois chevrons d’or ; au chef cousu d’azur, chargé d’un lévier passant d’argent.

d’après le Dictionnaire encyclopédique de


Ex-libris gravé par Antoine Brenet

 

Wiggishoff p. 43, fig.
Archives 1911, p. 42
GMN-L0681