Extraits de " Villejust Album 1994 "
Auteur: Gabriel B.
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Même les débuts de l'ère industrielle n'ont pas changé grand  chose. Les premières grandes infrastructures, telles que le  chemin de fer, sont restées lointaines, et, jusqu'aux années  1950, la vie est restée ici assez semblable à celle des siècles
 précédents. 

Comme partout dans le monde, c'est après le deuxième conflit mondial que les choses ont commencé à changer.

L'urbanisation de la région parisienne s'est étendue rapidement jusqu'à nos portes et de véritables citées nouvelles sont apparues : Massy, Villebon, Les Ulis, pour citer les plus proches. Dans le même temps, Villejust a été brutalement frappée par les nuisances de deux installations qui l'ont tenu à l'écart de ce mouvement d'urbanisation : implantation d'une station EDF, la plus grande de France, qui a déployé sur notre plateau les lignes électriques qui alimentent le sud de Paris. Et le développement des transports aériens à partir de l'aéroport d'Orly dont la zone de bruit s'oppose à la construction d'habitations et gêne gravement les résidents. 

Le développement du réseau routier et de la circulation a ajouté à ces nuisances, mais, contrairement aux précédentes qui sont sans contrepartie, il a transformé ce village écarté en un endroit facilement desservi. Plus récemment, le passage en
souterrain du TGV Atlantique a mis un point d'orgue à notre notoriété : le nom de Villejust qui n'était connu que des électriciens est maintenant familier à tous les usagers de la SNCF ! 

L'ensemble de ces conditions a imposé un certain type de développement. On peut le résumer en trois propositions : 

  1. Faible extension de l'habitation 
  2. Forte implantation d'activités 
  3. Protection de l'environnement 

  4.  
La construction de logement est, en effet, limitée par la faible étendue des zones constructibles. Ce n'est pas une raison, bien au contraire, pour s'en désintéresser et la municipalité programme avec vigilance les futures implantations. Elle souhaite que les futurs habitants y trouvent à la fois le calme et le cadre de vie qui peut les attirer chez nous, en même temps que les services et commodités qui sont devenus indispensables à notre époque. Il faut trouver un délicat équilibre entre l'habitat dispersé et mal desservi et l'habitat trop condensé qui peut aboutir à de véritables HLM horizontales. 

Des plans ont été proposés dans le cadre du nouveau schéma directeur. S'ils se réalisent, ils devraient aboutir à regrouper autour des hameaux de Fretay et de La Poitevine une population en nombre suffisant pour justifier et rentabiliser les investissements communaux qui viennent d'y être réalisés. 

Les zones d'activité se sont imposées d'elles-mêmes puisque Villejust disposait à la fois d'espaces libres et de communications faciles. En association avec Villebon et Les Ulis le parc d'activité de Courtaboeuf a été ouvert en 1973 sur les terres agricoles de la grande ferme qui portait ce nom. Très vite les industriels et les commerçants se sont installés et à l'heure actuelle la zone de Courtaboeuf représente plus de 800 entreprises, soit à peu près 16000 emplois sur 256 hectares. 
La zone de Courtaboeuf-sud a été créée en 1989 ; elle n'est pas encore entièrement occupée du fait des difficultés économiques actuelles, mais son avenir ne donne aucun motif d'inquiétude.

Une autre zone d'activité est en cours de réalisation entre les chaussées de la voie rapide de Courtaboeuf. Vouée essentiellement aux services elle répondra à un besoin souvent exprimé par l'association des industriels de Courtaboeuf. Tous ces travaux nécessitent des ressources financières essentiellement par la Taxe Professionnelle. 

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